• Episode 29: Au cours duquel Zeus tombe amoureux d'Europe

    Qui est Europe ?
    En quoi Zeus se change-t-il pour séduire Europe ?
    Où Zeus emmène-t-il Europe ?
    Qui est Arès ?
    Cite un défaut d’Arès.

     

    Résumé de l'épisode précédent : Hermès a assisté à la guerre des dieux. Finalement c’est Zeus qui l’a emporté. Le voici roi du monde.

     

    En rentrant chez lui, Hermès sentait qu'il avait grandi. Il savait désormais de quelle manière son père avait conquis le pouvoir. Seul Zeus avait su mettre de l'ordre dans le désordre. Hermès retrouva l'Olympe avec plaisir. Zeus était accoudé à l'une des terrasses du palais lorsqu'Hermès arriva. Il était si occupé à contempler quelque chose sur la Terre qu'il ne vit pas son jeune fils venir près de lui. Hermès se pencha pour regarder tout en bas ce qui fascinait son père et il fut lui aussi séduit par ce qu'il vit. Au milieu d'un pré fleuri, au bord de la mer, une troupe de jeunes filles se poursuivaient en riant. Leurs bras étaient chargés des fleurs du printemps. On voyait le mauve des jacinthes, la blancheur des narcisses, le jaune des crocus et le rouge des roses se mêler à l'herbe verte et ondulante, et c'était une image magnifique. Une jeune fille attirait le regard plus que les autres. Elle était vêtue d'une longue robe rouge, elle avait les cheveux tressés, et portait au bras un panier aux reflets d'or. Hermès regarda son père et comprit aussitôt: Zeus venait une nouvelle fois de tomber amoureux. S'apercevant enfin qu'Hermès était là, Zeus lui fit signe de le suivre. Tous deux descendirent sur Terre et, pour approcher les jeunes filles sans les effrayer, ils se glissèrent au milieu d'un troupeau de vaches qui broutait tout près. Zeus se transforma en un splendide taureau. Il avait un disque d'argent au milieu du front, une corne en croissant de lune, et sa peau était d'une belle couleur châtaigne. Les jeunes filles furent aussitôt attirées par l'exceptionnelle beauté de ce taureau. Celle dont Zeus était tombé amoureux s'approcha de l'animal. Elle se mit à le caresser doucement, à lui décorer les cornes de guirlandes de fleurs et à lui chantonner à l'oreille. Ses compagnes, la voyant s'éloigner au côté du taureau, la rappelèrent : « Europe, reviens ! » criaient-elles. Mais Europe ne les écoutait plus. Elle était arrivée sur la plage et continuait à jouer avec le taureau. Hermès, qui avait pris la forme d'une vache, riait intérieurement devant la ruse de son père. Il le vit se coucher sur le sable, invitant ainsi Europe à grimper sur son dos. La jeune fille n'hésita pas et s'assit sur le taureau. Aussitôt il partit en courant.dans la mer. Il entra dans les flots et se mit à nager à toute vitesse, emportant avec lui Europe. Ils s'éloignèrent du rivage et furent aussitôt entourés par une foule de divinités marines : il y avait des Néréides, les déesses de l'Eau, chevauchant des dauphins, des tritons mi-hommes mi-poissons soufflant dans de gros coquillages, et même Poséidon les escorta, debout sur son char, le trident à la main. «Où m'emmènes-tu ? Et qui es-tu ? » cria Europe à l'oreille du taureau, un peu effrayée par ces étranges compagnons. «N'aie crainte, belle enfant, je suis Zeus le tout-puissant et je t'emporte en Crète, sur l'île où j'ai été élevé. Tu y seras bien accueillie», répondit le dieu des dieux. Hermès observait, ébloui, ce splendide cortège. La longue robe rouge d'Europe claquait au vent. On aurait dit la voile d'un bateau. Bientôt l'île de Crète fut en vue. Zeus remercia tous ceux qui les avaient accompagnés et les renvoya sous la mer. Il déposa tout doucement Europe sur le sable et reprit sa forme. Puis il fit un petit geste d'adieu à Hermès, et le jeune messager laissa son père à son nouvel amour. En regagnant l'Olympe, Hermès s'étonnait que la jalouse Héra aux bras blancs ne soit pas intervenue. Mais elle était trop occupée à surveiller son jeune fils Arès, le dieu de la Guerre. Arès n'arrêtait pas de se vanter. «Je suis le plus fort, je suis le meilleur», répétait-il toute la journée. Ce petit prétentieux avait réussi à agacer tous les dieux et déesses de l'Olympe. Mais le plus grave était qu'Arès cherchait la bagarre avec tout le monde. Il bousculait les gens sans s'excuser, ou bien il se moquait d'eux, ou encore il les insultait. Dès qu'il croisait quelqu'un, cela se terminait toujours par une dispute. Hermès détestait Arès. Il essayait d'éviter de le croiser dans un couloir, préférant se tenir le plus loin possible de sa violence. «Il faut que je me montre aussi malin que mon père, se disait-il. Lui au moins fait marcher son intelligence...» 


  • Commentaires

    1
    Maëlys
    Mercredi 19 Février 2020 à 10:39

    l

    l'épisode était trop bien yes

     

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